AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 3 et fin

Aller en bas 
AuteurMessage
Grombrîndale

Grombrîndale

Messages : 6
Date d'inscription : 06/12/2018

Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 3 et fin Empty
MessageSujet: Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 3 et fin   Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 3 et fin Icon_minitimeDim 9 Juin - 21:25

Le lendemain.

D-YAA ! ( frappant de toutes ses forces sur un rond de bois à l’aide d’une hache ).
E-Oösram, viens voir… à la fenêtre.
O-( Se réveillant ) Hummmm… Quoi… Outch….
E-Ton fils… Il a tellement changé, il y a une gravité en lui qui n’était pas là avant… Regarde comme il s’entraîne dehors.
D-YAAA !! ( Enchaînant les coups ).
O-Ton marmouse pousse comme une herbe folle, Edalaï… regarde, Gaë est déjà mariée, alors qu’hier encore elle était accrochée à tes mamelles et souillait ses langes… La perte de sa soeur a été terrible pour nous, mais pour Dröh, c’est la moitié de son monde qui a disparu d’un coup…
E-J’aimerais tant pouvoir les protéger.
O-Je ne le sais que trop bien. Je nous ai précipités à notre perte dès que j’ai volé cet or, tout est ma faute.
E-Seul Khaz’Goroth décide de nos épreuves, Oösram. Je te demande une chose… Une seule chose… Ne meurs pas.
E-Edalaï.

Parfois il n’y a pas de mots, parfois vaudrait mieux être un viandar qu’utilise son crachoir que pour becter… Parfois c’est plus facile de calancher en tenant le rang que de continuer à tenir sur ses deux guibolles. Parfois le vrai combat n’est pas avec un tranchoir dans la pogne.
Le lendemain, l’entraînement a débuté, et partout, dans chaque village, devait se répéter la même scène…

O- ( Criant à mes poilus ) Gardez le dos droit, les appuis solides, mais ne verrouillez pas avant d’être certain que votre adversaire n’a pas lui-même verrouillé ses positions… C’est à celui qui verrouillera le plus tard… mais un poil trop tard et vous vous retrouvez à sucer les racines !

Les poilus en âge de combattre s’entraînaient avant d’aller aux champs ou tard dans la nuit, pour échapper aux regards… Alors que leur femme, leur soeur,  assemblaient les plaques d’armure dans la pénombre des chambres à coucher.
Deux mois s’écoulèrent au rythme des travaux hivernaux, des entraînements et de la chasse aux culs-bleus qui infestaient la bordure.

D-C’est vrai ‘pa ? je peux prendre celui que je veux ?
O-C’est à toi de choisir…
Dröh devenait un poilu, il puait des pieds et sa voix devenait rocailleuse, je l’avais même surpris à reluquer la fille de l’oncle de Jassen.
O-C’est une bonne portée, je peux t’assurer que chacun de ces petits épandeur à lisier fera une monture aussi courageuse que résistante.

Sa mère devait avoir une sérieuse discussion avec lui… en attendant,j’avais décidé de lui fêter son anniversaire un peu à l’avance.

D-( Attrapant l’un des béliers juvénile ) Je veux celui-ci !
O-Parfait ! Repose-le maintenant avant que sa mère ne s’agace vraiment. Pour qu’il t’accepte plus tard comme cavalier, tu devras chaque jour venir le voir et t’occuper de lui jusqu’à ce qu’il soit sevré.
D-Oui ‘pa ! Promis !
O-Dis, tu sais comment tu vas l’appeler ?
D-J’aime bien broute-tripaille ou gros-pieutard !
O-HA HA HA ! Je ne suis pas sûr que ta mère appréciera !
D-Tu crois ?
J-( Ouvrant une porte ) Oösram, on a un problème.

Jassen me conduisait dans la maison de Brerchaï, nous y avons installé notre quartier général. Les membres du conseils étaient tous présents dans la salle.

B-Une armée de Forgefer ! Trois ou quatre cents poilus dont une centaine sur des cochons de combat, ils viennent par ici.
O-Tu es certain ? Peut-être vont-ils dans l’Ouest combattre des Trolls !
B-Non, ils ont passés Dun Modr il y a peu, ils ont déjà attaqué plusieurs villages… ils ont tué tous les courtards et une partie des marmouses et des bavettes. Ils sont au courant que nous nous préparons à la révolte, Oösram. On ne peut plus reculer.
O-C’est beaucoup trop tôt… mais tu as raison, il faut les arrêter.
J-Qu’allons-nous faire ?
O-Rassemblez un maximum de poilus, on va aller à leur rencontre, nous verrons alors si vous avez retenu quelque chose de mes leçons.
B-Nous ne pourrons pas compter sur plus de deux ou trois cents combattants.
O-Il faudra que ça suffise, Brerchaï… sans ça, nos femmes et nos marmouses sont condamnés.

Nous étions un peu moins nombreux et bien moins expérimentés que les poilus d’en face, mais nous étions tous montés et je leur réservais une sacrée surprise…

O-Alors, Jassen ? Combien ont répondu à l’appel ?
J-Un peu plus de trois cents, Oösram. D’autres sont en route, mais ils n’arriveront pas à temps.
O-Jassen, si ça tourne mal, je veux que tu rentres au val et tu emmènes nos femmes et mon fils loin d’ici.
J-Je ne fuirai pas, Oösram ! Jamais ! Nous ne sommes pas des lâches !
O-Tu n’es certes pas un lâche mais tu es un idiot. Rassemble nos courtards.

Nous avions choisi le lieu et le moment, ceux des Barbes-de-Bronze, confits dans leur orgueil, n’avaient même pas cherché à manoeuvrer pour trouver une position plus favorable. Ils attaquèrent en formation classique, comme une bande de jeunes barbes à la manoeuvre… Pensaient-ils vraiment que nous allions simplement nous jeter sur eux ? Leur vanité allait les conduire à la tombe !
Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 3 et fin Guerri11


O-AVEC MOI, POILUS ! MAINTENANT ! ON SE REPLIE ! Bien ! Laissons leurs béliers nous coller au joufflu !

Toute mon armée était une cavalerie légère et peu chargée, en laissant croire une charge, nous les avons pilonnés à l’aide de javelots, une seule pluie suffisa pour que la première centaine des guerriers de Forgefer calanche et finisse hors-combat. Par la suite, nous nous sommes repliés, laissant ainsi leur cavalerie lourde nous poursuivre.
Les bélier de Forgefer étaient des bêtes énormes, dressées pour piétiner leurs ennemis. Ils étaient beaucoup moins à l’aise que les nôtres quand il s’agissait de galoper sur de longues distances sur une terre meuble comme du sable. Nous avons maintenu une jetée d’avance, le temps qu’ils se fatiguent un peu et nous avons contre-attaqué.

O-DEMI-TOUR ! CONTRE-ATTAQUE !

Loin de sa piétaille, la cavalerie des Barbes-de-Bronze était vulnérable. Incapable de nous échapper, cernée de toutes parts, nous l’avons anéantie. Nous avions détruit la moitié de cette armée d’envahisseurs !
Quand le reste de l’armée se pointa, enragés par la mort de leurs compagnons, les soldats nous chargèrent… Une fois de plus, nos adversaires goûtèrent à nos javelots et furent impuissants à riposter.
Il ne restait plus qu’une centaine de soldats à éliminer, et je n’avais toujours pas perdu le moindre de mes poilus. Mais Khaz’Goroth a décidé d’accorder aux nains survivants, un combat à armes égales, ils s’habritèrent au sommet d’une colline et nous fûmes obligés de mettre pied à terre pour les déloger.
L’effet de surprise passé, ils redevinrent les guerriers implacables que les ennemis de notre race redoutaient tant. Nous dûmes nous battre toute la journée, un grand nombre d’entre nous périrent. Pour un des leurs qui était tombé, c’était deux des nôtres qui s’étaient fait étripailler… sur mes trois cents poilus, seule une centaine avait survécu.
Mais nous étions vainqueurs… pour la première fois de leur longue histoire, les Errants avaient vaincu des poilus de Forgefer. Une victoire au goût bien amer, les poilus qui avaient survécu ne seraient plus jamais les mêmes… Un nain forgé au feu de la guerre s’endurcissait.
Là où d’autres  races finissaient par être brisées, l’âme de notre peuple devenait coriace comme un bout de vieux cuir desséché. Ainsi Khaz’Goroth nous a fais, ainsi nous vivons, ainsi nous mourrons. Nous avions passé le reste de la journéeà panser nos plais, aucun de nos bélier n’aurait pu repartir avant d’avoir pris un peu de repos et on devait s’occuper de nos blessés. On ne pouvait pas les laisser la tripaille à l’air.
Gaë et une vingtaine de bavettes nous avaient suivis avec les chariots de ravitaillement pour rapiécer les courtards et nous faire la soupe. J’étais fier de ma fille, elle affrontait la situation avec courage, elle ferait une bonne épouse et une bonne mère.

O-Sa blessure ?
G-Seul le lard a été tranché… bénie soit la pitance trop grasse de maman.
J-Cela ira, Oösram. Mais tant des nôtres sont morts…

Dans la soirée, plus de deux cents cavaliers venus de l’ouest s’étaient joints à nous et selon la rumeur, ils étaient plus du double à descendre du Nord.

J-Des Errants convergent de partout, Oösram !
O-Dans quelques jours, nous serons des milliers !

Mais notre enthousiasme fut de courte durée. Je vins dans la hutte principale en compagnie de Jassen et des chefs.

O-Combien sont-ils ?
B-Plus d’un millier, Oösram. Deux autres compagnies des Barbes-de-Bronze viennent par ici, les poilus qu’on a étripaillés, c’était qu’un amuse-gueule…
O-Quel est le nom de leur général ?
B-On raconte qu’il s’agit de Joron… tu le connais ?
O-Nous nous sommes croisés, c’était dans une autre vie… Il nous faut gagner du temps… ils seront là dans quatre jours au mieux. D’ici là, nous ne pourrons pas aligner plus de cinq cents combattants. Je veux cent de nos poilus, des volontaires, aucun chef de famille, qu’ils n’aient ni femme ni marmouse…
J-Que comptes-tu faire, Oösram ?
O-Les harceler… Ainsi nous aurons le temps de réunir une véritable armée pour les affronter. Jassen, occupe-toi de faire passer l’information. Ne retiens pas ceux qui ont été blessés, même légèrement. Ils risqueraient de nous ralentir, qu’ils se tiennent prêts à partir dès le lever du soleil.

Plus tard, lorsque la nuit et le calme fut tombé sur nous, je me suis reclu dans ma tente où je faisais un peu de paperasse.

G-( Entrant dans la tente ) Tu ne dors pas, papa ?
O-Non, j’ai assez dormi ces douze dernières années. Jassen a fait le nécessaire pour les volontaires ?
G-Oui, il a eu toutes les peines du monde à n’en choisir que cent. Il y en a même qui se sont battus pour avoir le droit de t’accompagner, lui aussi aurait voulu te suivre.
O-Je le sais, c’est un bon courtard, mais je ne veux pas de blessés. ( Lui tend une lettre ) Celle-ci est pour toi… tu ne l’ouvriras que s’il m’arrive quelque chose… on n’a pas beaucoup de temps à partager, tous les deux, j’en suis désolé.
G-Papa…
O-Je ne compte pas calancher, Gaë, du moins pas dans l’immédiat. Je l’ai promis à ta mère… et tu sais combien elle n’aime pas les mensonges. Tout ira bien ma douce… je te le promets.

Le lendemain, à l’aube.

J-Gaë… réveille-toi…
G-PAPA !
J-Il est parti… Hum ? Qu’est-ce que c’est ?
G-Une lettre qu’il m’a écrite hier soir… il m’a demandé de l’ouvrir que s’il lui arrivait quelque chose… mais j’ai un mauvais pressentiment (ouvre la lettre).
J-Alors, ça dit quoi ? Gaë…
G-...
J-( Prenant la feuille des mains de Gaë ) Gaë, ma très chère fille, je sais pas trop par quoi commencer, je n’ai plus tenu une plume depuis longtemps. J’avais peur de ne rien avoir à écrire mais c’est le contraire…

J’ai trop de mots qui se bousculent dans ma caboche et j’écris à la vitesse d’un baveux… J’ai pas eu assez de bagou pour t’avouer la vérité en face… Comment te dire que nous n’avons aucune chance face à cette armée de Forgefer ? Ces vétérans ont combattu sur tous les fronts pendant plusieurs décennies.... je les connais bien, autrefois, il s’agissait de mes propres poilus.
Même commandés par un bouffe-fiente comme Joron, ils ne laisseront aucune chance à nos jeunes courtards. Joron et moi, nous nous connaissons depuis qu’on est pisse-lait, on à fait nos classes et nos premières campagnes ensemble. On s’est plus lâchés jusqu’à ce qu’il me trahisse… Jusqu’à ce que je comprenne que toutes ces années passées à galoper dans mon ombre l’avaient rendu hargneux comme un viandar privé de sa barbaque. Et tant qu’il n’aura pas ma tête sur une pique, il massacrera tous les Errants qui croiseront sa route. En allant à sa rencontre, j’éviterai des centaines de mots inutiles.
Peut-être que tu te demandes pourquoi j’y suis pas allé seul dans ce cas-là ? Que je sois seul ou avec une centaine de poilus montés, quelle différence face à un millier de ces cognars ? Parce que ce n’est pas seulement mon combat, c’est celui de notre ordre, ils savent, Joron le sait. Mon sang seul n'étanchera pas leur soif de combat, s’ils n’ont pas la certitude d’avoir écrasé les germes de la révolte, alors ils continueront leurs massacres.
Tu dois aider Jassen à convaincre son oncle de dissoudre notre armée et de veiller à ce que chaque Errant reçoive dans le secret le plus absolu un enseignement martial. Encouragez les poilus les plus téméraires à partir loin pour s’engager comme mercenaires à apprendre le combat, mais aussi à apprendre la liberté. Car la liberté n’est pas un dû, ce n’est pas une évidence. Ce n’est même plus un état naturel pour les Errants.
En choisissant de donner ma vie, et celle de mes poilus, je vous ouvre une voie… Une voie qui sera longue, pavé de beaucoup de sang et de souffrance, mais qui débouchera sur une existence meilleure pour nos marmouses… Alors que je finis ma lettre, tu t’es endormie… Je te regarde et je suis triste et heureux à la fois. Tu découvriras ça, toi aussi, quand tu tiendras ton premier pisse-lait dans tes bras. Ce n’est ni bon ni mauvais, c’est plus que ça. C’est l’essence même de la vie...
On se dit qu’on a le temps, mais c’est pas vrai, on n'a jamais trop de temps à partager avec les siens. Quand le tranchoir rouillé de la mort s’approche de ta tripaille… Tu comprend que tout ce que tu croyais important, l’or, les honneurs, les bavettes… ne sont que des marmouseries. Je ne regrette rien de mon ancienne vie de cognar, je suis même un peu triste pour le nain que j’étais. Quand tu auras un fils, donne-lui le nom de mon père, un nain juste et un guerrier implacable. Obrunn, ça serait pour moi un honneur. Tu trouveras sur mon bureau une lettre pour ta mère et une pour ton frère.
Dis à Jassen que j’ai confiance en lui pour veiller sur les miens, tu n’aurais pu faire un meilleur choix que ce poilu. A ma mort, si tu le peux, ramène mon corps, du moins ce qu’ils vous en laisseront, à notre ancienne ferme et mets-moi en terre aux côtés de ma petite Frïa...
Oösram de l’ordre des Errants.

Plus tard, là où s’est située la bataille.

J-( Faisant des gestes pour faire fuir les charognards ) ALLEZ ! DÉGAGEZ ! AAH ! C’est lui.
B-Tu es certain, Jassen ? Ce corps a été décapité.
J-Oui, mon oncle, il s’agit d’Oösram. C’est son armure et ça, c’est son arme. Je la donnerai à Dröh, je pense que c’est ce qu’il aurait souhaité.
B-( Faisant signe à un chariot pour débarrasser les morts ) PAR ICI ! Maintenant que les troupes des Barbes-de-Bronze se sont retirées… Qu’allons- nous faire ?
J-La guerre ne fait que commencer, mon oncle… mais aujourd’hui, nous avons gagné un répit grâce à Oösram. Et un jour, lorsque nous serons prêts, même les rois, à l’abri dans leurs forteresses imprenables, trembleront !

Plus tard, à l’ancienne ferme d’Oösram, avait lieu l’enterrement du défunt héros, toute la famille était présente, sans oublier les amis et les chefs d’Errants, tous venus pour un hommage.

B-Oösram était un époux, il était un combattant, il était un paysan et un éleveur, mais avant tout, Oösram était un père. Il était un père meurtri dans son coeur par la perte de sa fille, Frïa. Il était un père porté par son amour pour sa fille aînée, Gaë, et son fils cadet, Dröh. Il était un père, pour la chair de sa chair, mais aussi pour nous, peuple des Errants. Il a versé son sang pour que nous ayons un destin, pour que nous soyons un véritable ordre.
G-(Poursuivant Dröh qui alla se cacher non loin) Dröh ?
B-(Continuant son discours) Khaz’Goroth donne et reprend. Chaque destinée a sa raison d’être…
D-Fiche-moi la paix !
G-Moi aussi, je suis triste, Dröh…
D-C’est pas ça ! Je suis pas triste, je suis en colère ! Il est mort pour rien !
B-Chaque souffrance est à sa juste place en ce monde.
G-Ne dis pas ça, petit frère. Grâce à papa, plus jamais les Errants ne s’agenouilleront devant un pouvoir tyrannique, il nous a appris à nous battre et à garder la tête haute.
B-Il n’est pas question ici de justice, mais bien de destinée… Ce qui vient de la terre doit retourner à la terre.
G-Cela sera lent et douloureux, mais un jour, quand le moment sera venu, les Errants pourront de nouveau avoir les mêmes droits que les autres… Et c’est à notre père qu’ils le devront, tu comprend ?
D-Oui… Je comprends que la guerre continue. Et qu’un jour, ce sera à moi de finir ce qu’il a commencé !
B-Nous étions argile et nous redevenons argile, nous étions enchaînés… et nous redevenons libres.

FIN
Revenir en haut Aller en bas
 
Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 3 et fin
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le combat d'Oösram le Errant Chapitre 2
» Le Combat d'Oösram le Errant
» La Vie de Redwïn Brise-Fer Chapitre 2
» La vie de Redwïn Brise-Fer Chapitre 3 et Fin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rempart de Khaz-Modan. :: Communauté :: Discussion générale :: Histoires des personnages-
Sauter vers: